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Un choix d'oeuvres
et
d'événements

Des oeuvres réalisées par les quatre artistes en résidence au mois d'août 2020

Un choix d'oeuvres et d'événements: Bienvenue

Hura Mirshekari.
Performance "Limitation"
Août 2020 à Saint-Briac sur Mer

    LIMITATION

Présentation de l’artiste 


Hura est née dans le sud de l´Iran en 1985. Elle a étudié la peinture à l’université  du Sistan-et- Baloutchistan à Zahedan. Elle réside en France depuis 2016. Ses Å“uvres ont obtenu de nombreux prix et ont été exposées dans de nombreux pays. Elles portent sur la place de la femme dans la société et son expression, d’où l’importance du masque dans ses tableaux, sculptures et performances. Elle travaille en commun avec son mari, Mehdi Yarmohammadi, peintre, sculpteur et poète.


Pourquoi cette "performance art"?


Un sujet qui tient à cœur à Hura : la limitation, on pourrait aussi dire l’emprisonnement des femmes du sud de l’Iran (enfermement beaucoup plus important qu’à Téhéran).

La performance met en scène sous forme de tableau vivant un partie d’une sculpture de Mehdi qui a été exposée au château du Bosc.

Pour Hura, il est essentiel de casser la limitation. Même si elle est libre maintenant, l’enfermement est toujours dans sa tête, fait toujours partie d’elle -même, comme une limitation dans la limitation, qui l’empêche de vivre vraiment libre en tournant

le dos au passé. 


Comment  s’échapper, en finir avec l’enfermement ?


La musique est de Hani Mojtahady.


 mirshekarihura@gmail.com,

06 24 21 51 38, www.huramirshekari.com

yarmohammadi6@gmail.com,

06 23 33 53 46, www.mehdiart.fr

Un choix d'oeuvres et d'événements: À propos de nous
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Mehdi Yarmohammadi
Une sculpture inspirée par la mer

Un choix d'oeuvres et d'événements: Mission

Les étapes

Un choix d'oeuvres et d'événements: Bienvenue

Yacob Bizuneh
Installation "Moving Shadow"

Une installation réalisée à "La maison des artistes en exil" et financée par elle
en août 2020.
L'installation a été présentée dans la chapelle du Couvent de la Sagesse à la fin du mois d'août pendant plusieurs jours, une salle municipale prêtée pour l'occasion à "La maison des artistes en exil".

Moving Shadow


Ce projet artistique, commence en 2015, toujours en cours, interroge l’addiction à la technologie.

Mes expériences nomades dans différents paysages culturels et politiques ont été un atout énorme me permettant d’appréhender et de comprendre différentes réalités sociétales à travers de multiples formes de relations humaines.

Je viens d’une partie du monde où le tissu social se construit et fonctionne encore à travers les entités sociales du quotidien: la famille, l’environnement proche. Or depuis quelques temps, il devient de plus en plus évident que les liens sociaux de la jeune génération sont modifiés par les progrès technologiques. Alors que dans nos schémas sociaux ancestraux, c’était une culture du "Nous" qui prédominait, l’organisation quotidienne étant dépendante de la communauté, c’est aujourd’hui la culture du " Moi " qui s'étend.

J’admets l’importance de la technologie en tant qu’elle œuvre à porter les performances humaines à un niveau inédit en terme à la fois de précision et de globalité, mais j'erre parfois quant à son utilité individuelle et sociale.

Il y a quatre ans, j'ai eu la chance de voyager en Corée du Sud / à Séoul et d'y rester quelques mois. Cela m'a permis de percevoir et de comprendre que la vie quotidienne des gens est étroitement liée à la technologie, en particulier les smartphones sont au centre de l'activité individuelle.

Après un certain temps à Séoul, j’ai réalisé que, doucement, je commençais à passer de plus en plus de temps sur mon téléphone portable. J'ai ainsi été affecté non seulement par les usages technologiques locaux mais aussi par les usages culturels des habitants de Séoul et j’en ai ressenti étrangement une grande frustration. J'ai commencé à faire des recherches sur les impacts de la surconsommation de smartphones, ainsi que des écrans en général.

Pour moi, la personne qui est à proximité de moi ou à laquelle je m’adresse par exemple et qui  utilise son téléphone, disparaît, devient une ombre. Elle semble ne pas donner de valeur à ma personne et à ma demande. Parce qu’elle regarde son écran, elle n’est pas dans le moment présent ni dans l’espace qui l’entoure.

Serait-il possible que nous finissions par perdre l'essence de ce qui nous rend humains? Albert Einstein disait en 1955 au sujet de la technologie nucléaire: "Je crains le jour où la technologie surpassera nos interactions humaines. Le monde aura une génération d'idiots "

j’ai essayé de montrer et de produire des travaux artistiques avec différents mediums/matériaux, en lien avec le sujet.


Yacob Bizuneh

Un choix d'oeuvres et d'événements: Valeurs

La réalisation, le montage, le résultat et le démontage

Un choix d'oeuvres et d'événements: Bienvenue

Aïda Nosrat et Babak Amir Mobasher ont donné deux concerts en août 2020.
L'un en l'église de Saint-Briac sur Mer, l'autre en l'Abbaye de Saint-Jacut de la Mer, devant un public de près de 200 personnes chaque fois.

Née en 1983 à Téhéran en Iran, Aida Nosrat commence sa carrière musicale en intégrant une école de musique dès son plus jeune âge. Elle entreprend l’apprentissage du violon et fait partie de l’Orchestre symphonique de Téhéran de 1999 à 2006.


Elle étudie la musicologie à l’université de sciences et de la Pratique. Avec son époux, Babak Amir Mobasher, également musicien, elle forme le groupe Manushan en 2006, développant son propre style de musique.

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Babak Amir Mobasher


Né en 1972 à Téhéran en Iran, Babak Amir Mobasher est musicien. Il commence  la guitare classique à l’âge de 16 ans en autodidacte, développant un jeu Flamenco.


Avec son maitre Shahin Alvai et Aïda Nosrat, ils forment le groupe Ea (« la déesse » en ancien persan). Avec son épouse, Aïda Nosrat, ils fondent le groupe Manushan et développent une esthétique musicale qui mélange des influences diverses : jazz, jazz manouche, flamenco et éléments de musique perse et azéri.

Un choix d'oeuvres et d'événements: Bienvenue

Najah Al Bukai, octobre 2019

Najah Albukai


Professeur de dessin dans une université syrienne,  49 ans, Najah Albukai n'était ni djihadiste ni membre de la rébellion.


Dénoncé pour avoir participé à quelques manifestations, il a passé au total, entre 2012 et 2014 un an emprisonné à Damas au "centre 227", géré par les services de renseignements militaires.


Il n'a rien oublié et a tout dessiné.


Aujourd'hui, il peint de nouveau !

Un choix d'oeuvres et d'événements: Valeurs

Il n'a rien oublié et a tout dessiné

Le professeur de dessin Najah Albukai a vécu les horreurs des geôles de Bachar al-Assad, tombeau de milliers d’innocents. Exilé en France, il raconte au travers de ses croquis la barbarie d’un régime sans limite.

                               Torture en Syrie : la mort pour dessein

Ses cauchemars, Najah Albukai les a Â«mis dans ses dessins». «J’en ai des centaines, des étagères remplies», dit-il. Najah, 49 ans, a passé plus d’un an dans les geôles syriennes. Il a été frappé, torturé, humilié. Il a vu des codétenus agoniser pendant des jours avant de mourir, allongés à ses côtés. Il a transporté des corps amenés par des militaires syriens depuis d’autres prisons. Il n’a rien oublié et a tout dessiné.

Un choix d'oeuvres et d'événements: Valeurs
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